Balades au fil de l’eau: il faut bien commencer par quelque chose!
Dans cette série d’article intitulés “Balades au fil de l’eau”, je vais vous embarquer dans mes sorties halieutiques et natures. La plupart d’entre elles seront, je l’espère, dédiées à la pêche de la truite sous presque toutes ses formes et dans des parcours variés. Mais des carnassiers viendront jouer les troubles fêtes au milieu des nobles salmonidés.
Une petite présentation
Je suis Jeremy Leroux, 26 ans quand j’écris cet article, originaire de l’Ariège et y habitant à nouveau après un passage “à la ville”. Issu d’une famille de montreur d’ours, j’ai été fier d’avoir perpétué les traditions familiales depuis mon plus jeune âge. Mon premier animal s’appelait “Coco” et était un jeune de quelques mois seulement. J’ai exercé ce métier durant presque 30 ans avant la prohibition.
Mais revenons à nos moutons. Je pêche depuis autant que je m’en souviennes, et le fait que mes aïeuls en ai fait ou en fasse autant n’y ai certainement pas pour rien. J’ai débuté non pas au bord d’un lac de plaine à pêcher des gardons idiots, mais au bord d’un étang à 2000 mètres d’altitude à pêcher des vairons débiles, ça changera tout!
Je me souviens encore très clairement de mon père qui me disait de laisser les truitelles en maraude tranquille, et moi qui essayait à tout prix d’allonger mes lancers avec ma canne à coup pour attraper ce poisson qui me narguait à seulement trois ou quatre mètres devant moi. Puis ça a payé et j’ai pris ma première truite. J’ai alors eu l’honneur de recevoir un lancer léger de très haute technologie, muni d’anneaux, d’action aléatoire, télescopique et avec un moulinet garni du plus fin nylon qui trainait au fond du garage. Et enfin grâce à quelques fameuses MEPPS qui garnissaient ma boite à pêche, j’ai enfin pu me débrouiller comme un grand et capturer régulièrement mes premières salmos truttas.
Après avoir presque exclusivement parcourus ruisseaux et lacs de montagnes durant de longues années, l’influence d’un voisin, compétiteur bateau au carnassier, m’a emmené vers la pêche au leurre sous toutes ses formes. J’ai donc un peu délaissé les truites pour les brochets, perches et sandres des lacs alentours.
Mais rapidement, la bêtise (si j’ose dire) m’a quittée pour revenir vers des choses plus simples, plus vraies, plus natures. Ainsi, armé de leurres, de quelques vairons ou d’une boite de vers, je parcours à nouveau mes magnifiques ruisseaux pyrénéens et mes majestueux lacs d’altitude autant que je le peux. Et je caresse le doux espoir, qu’en plus de quelques captures, je puisses fuire pour quelques heures cette civilisation qu’il m’est si difficile de retrouver à chaque descente.
Dans le premier article de la série, je vous ferai partager une rando pêche qui me tenait à cœur de réaliser depuis longtemps.